L’accès de tous au Très Haut Débit, un pilier fondamental de l’aménagement du territoire

Composante incontournable du dynamisme économique, plus encore aujourd’hui avec le télétravail, la fibre est un outil indispensable pour le fonctionnement et le développement de nos entreprises, mais aussi pour rendre un service public moderne et de qualité avec le télé-enseignement ou encore la télémédecine. Elle est aussi plébiscitée dans nos usages du quotidien (domotique, diffusion de flux continus audiovisuels et musicaux…). Enfin, et surtout, elle est un facteur d’équité sociale, la fracture numérique pouvant être synonyme de tant d’autres fractures.   

Pour obtenir une couverture intégrale du territoire régional en Très Haut Débit, le SIPPEREC est un acteur majeur en Île-de-France depuis plus de 20 ans. Nous gérons 17 contrats de délégation de service public, ce qui représente environ 600 000 foyers franciliens. 

Aujourd’hui, la forte demande en Très Haut Débit, qui s’explique par des retards accumulés ces dernières années, par les besoins nouveaux et par la commercialisation d’offres par les opérateurs d’envergure nationale, entraîne de nombreux échecs de raccordement, dégradations, déconnexions fréquentes d’abonnés… Les difficultés persistantes subies depuis des mois par les réseaux fibres génèrent leur vieillissement prématuré et des coûts d’exploitation très importants, mais elles génèrent également un accès au Très Haut Débit déplorable pour une partie de la population francilienne. Tout ceci n’est plus acceptable, ni pour le SIPPEREC qui supporte des coûts non-prévus, ni pour les élus locaux qui, bien que n’ayant pas la compétence en la matière, sont en première ligne face à la colère et à l’exaspération de leurs concitoyens. 

Afin d’apporter des solutions concrètes, le SIPPEREC a récemment proposé à l’ARCEP, avec les Communautés d’agglomération Cœur d’Essonne et Paris Saclay, de confier à titre expérimental à son délégataire - opérateur de l’infrastructure - le raccordement des abonnés. Une telle décision serait bénéfique pour tous car la question du premier raccordement est cruciale. Bien réalisée, elle évitera de nombreuses pannes par la suite. Et l’opérateur d’infrastructure, prestataire de service, aura les compétences nécessaires pour réaliser un travail de qualité, sans abîmer son propre réseau. Une telle décision serait donc gagnant-gagnant, tant pour les usagers que pour les acteurs du déploiement que sont l’opérateur d’infrastructure, les opérateurs commerciaux et, in fine, le SIPPEREC et les collectivités qu’il représente.
Comptez sur notre total engagement et notre mobilisation pour que l’expérimentation, acceptée sur le principe par la Présidente de l’ARCEP, débute dans les meilleurs délais.

Sophie RIGAULT, 6e Vice-Présidente du SIPPEREC, Maire de Saint-Michel-sur-Orge

 

Photo © Shutterstock